La vallée de la Lizerne jusqu'à Derborence
En partant d'Ardon, rive gauche de la vallée de la Lizerne, en montant à Derborence
Isières
Terrasse au-dessus d’Ardon, autrefois zone de « mayens » réservée au pastoralisme, aujourd’hui vignoble ensoleillé, entouré de bosquets de feuillus et de forêts de conifères.
Au sommet de la pente, on rejoint le Mayen de la Montau, une bâtisse solitaire au milieu d’une clairière.
On poursuit ensuite à travers les mayens de l’Airette, lieu de départ du sentier en direction de l’alpage d’Einzon et de l’ître du Bouis.
Alpage d’Einzon
Le cirque d’Einzon d’environ 1 km de diamètre se présente en demi-cercle offrant un panorama unique sur la plaine du Rhône et la vallée de la Lizerne. Son alpage toujours en activité se trouve à une altitude de 1680 m. |
L’Itre du Bouis
A la cote 2000 m, au-dessus des étables d’Einzon on trouve l’ìtre du Bouis. Cette cabane en pierres sèches et au toit de lauzes, était tout à la fois local de fabrication du fromage, cuisine et dortoir pour les bergers. Cette bâtisse, précieux témoin du passé, a été rénovée et rétablie à l’ancien état par la commune d’Ardon dans le cadre de la protection du patrimoine régional.
En poursuivant plein nord, on prend la route qui mène à Derborence en direction de la Breya.
A partir des mayens de la Grandzeu (clairière dans la forêt ou grande forêt), le chemin forestier devient sentier qui chemine à travers précipices et forêts pour rejoindre Derborence en passant par les mayens de Servaplan
Montélon, surplombant l'alpage de Vérouet toujours en activité avec ses moutons Nez Noirs et leurs chiens de protection, et enfin Le Liapey et la forêt de l'Ecorcha.
Forêt de l'Ecorcha
La forêt vierge de Derborence abrite un sous-bois très riche en espèce végétales et probablement unique puisqu'elle se régénère par elle-même. Elle abrite nombre d'oiseaux, tels que le pic triactyle, l'aigle royal ou encore le fameux gypaète barbu qui a élu domicile dans la région.